samedi 26 avril 2008

Une divine matinée.

Parfois au grès d'une promenade ,il peut arriver des choses étrange ou plutôt divines.

Il y a pas longtemps,un dimanche matin ,tôt ou les honnêtes gens vont à l'église.
Je pratiquais......mon jogging dominical(nan nan j'en vois déjà qui pensait à autre chose)histoire de garder une pseudo forme.
L'endroit était une charmante forêt ou un vieux parcours vitaa pas vraiment fréquenté par l'élite du sport du dimanche attirait plutôt les gens comme moi ayant besoin de calme et un retour certain à la nature sauvage...

Ce jour là,euh comme souvent péniblement d'ailleurs je terminais un énième tour tout en crachant mes cigarettes de la semaine(faut vraiment que cesse de fumer moi)je vis au loin une silhouette plutôt rapide et surtout gracieuse,chose étonnante car il est rare de voir courir tout en gardant une certaine féminité.

Continuant à bout souffle mon parcours du combattant de la cigarette comme dopant,il fallait vraiment que je stoppe histoire de souffler(non pas fumer)et surtout faire taire la crampe de l'amateur que je suis qui commençait à se faire sentir.
Ce qui n'empêchait pas d'apprécier le calme de l'endroit.
Un moment rare que non avons perdu ou le bruit et le coté speed de nos vie empêche souvent de retrouver cela .....

Trifouillant dans mon sac à dos(toujours équipé le Marquis)je cherchais désespérément un truc à manger,cool comme souvent il y avait une barre chocolaté ,enfin j'avais prévu le coup.
Bah ça fait suspens ,du genre à la recherche la barre chocolaté,ah non c'est surfait?Bon je passe l'étape de la dégustation.

Un bruit derrière moi me fit sursauter,croyant être seul dans le secteur,c'était l'étrange silhouette aperçu plus tôt.
C'était une jeune femme d'une trentaine d'année dont un détail tout de suite me laissa perplexe(mouais plutôt perplexe euh voir envieux,j'ai tout les défauts moi)elle était musclée mais pas d'une manière outrageante genre un Stallone avec une poitrine provocante et une perruque,non le tout était agréablement bien proportionné et une vraie féminité en ressortait .
Je comprend mieux sa grâce de tout à l'heure et à peine transpirante(faut que je me mette du rexonna moi)c'était évident qu'elle devait courir souvent.
En guise d'arrivée un sourire mutuel mais pas un mot.
Je me trouvais dans un endroit ou quelques vestiges montraient encore que c'était un air de repos,genre rondin de bois pour pouvoir se reposer,continuant à peine troublé par la présence de cette charmante personne ,je vis chercher une place correcte mais le seul rondin potable je l'avais enfin un truc correct pour poser son postérieur .
Donc logiquement elle s'installa à mes coté(je vois déjà les mauvaises langues)non ce n'est pas un coup monté mais faute de place......
Elle chercha quelque chose dans son sac,sans doute une bouteille ou une collation pensais-je...
Bah non....tout le monde est pas gourmand comme moi.
Elle sortie vraiment une chose dont je m'attendais pas........

La suite très prochainement faut laisser le suspens et puis l'heure du repas approche....

Le Marquis.

jeudi 24 avril 2008

Triptyque des ténèbres.



Part I

Mon noir cœur ne sait quand commença sa descente.
Chaque déception, insidieuse, l’entrainait
Vers le fond... Et chaque flèche le gangrenait
De sa noirceur, soufflant sa flamme incandescente.

Mon âme s’enfouissait là où les indécentes
Huées s’effaçaient, où les ombres maintenaient
Le silence dans ce puits, brisaient, aliénaient
Mes sens en les noyant dans ses eaux putrescentes.

Mon esprit réclamait ce bain de noir poison,
Délivrance de tant de souvenirs violents,
L’union aux ténèbres comme ultime remède.


Puis survient ce jour où enfin nous nous croisons...
Englué dans cette nuit liquide... trop lent...
Tu passes, rapide... Je trépasse, sans aide.


Part II

Mon noir cœur, ceint de roches froides d’obsidienne,
Erige en vain des remparts à la solitude,
Gravant sans fin, en aveugle ces vers qu’élude
Toute lumière, même la plus ancienne.

Mon âme lape l’ombre, ricanante hyène
Que rattrapent les sanglots... Presque une habitude...
L’effondrement du gouffre ? Seule certitude...
Rien ne la sauvera, pas même une antienne.

Mon esprit aux ailes arrachées ne dévore
Plus que les cendres de ma passion refoulée,
Que ce charbon, cadavre d’un feu qui s’inonde.

Combien de siècle devrais-je t’attendre encore ?
Combien de perles d’ébène auront donc coulé
Sur mes joues, engeances d’une peine profonde ?


Part III


Mon noir cœur, rendu muet, se taira bientôt...
Sa voix face à l’abysse s’effacera vite...
Aussi froid, aussi sombre, il répondra à l’invite
De l’espace amnésique, infini étau.

Mon âme acceptera alors son dernier manteau
Tissés de fils de ténèbres, sombre lévite...
Linceul sans étoile... sans lune qui gravite...
Elle prendra, enfin calme, des morts le bateau...

Mon esprit soufflera sa mordante mémoire,
Eparpillera les vestiges d’espérances...
Le vide avalera leurs inutiles masses.

A ce moment... Peut-être... Mon amour de moire
Choisira sa couleur... Mon bonheur... Ma souffrance...
Rouge passionnel... Noirceur comme coup de grâce.....

Auteur :Fuentenbla.





vendredi 4 avril 2008

La rue des oublies.....

Parfois au détour d'une rue ....il y arrive de se perdre et de ne plus trouver la sortir...à jamais et errer éternellement ....alors promeneur si un jour dans un sombre recoin d'une rue ,un bruit de lamentation vous interpelle indiquez lui la sortie...

Cassé.....

Parfois comme une poupée l'âme est cassée....