jeudi 27 septembre 2007

La cravache.





Voici un objet que j'apprécie particulièrement :tarata sonnez les tambours:La Cravache.
Voici un indispensable objet que tout maitre doit avoir dans son équipement de base.
Oh je vois deja venir les larmes et les pleurs.
Rassurez vous la douleur que procure la cravache est variable et dépendra de la dextérité de celui qui l'utilise.
En fait la douleur est pas énorme car l'angle de la frappe est courte donc pas systématiquement forte.
Au niveau des traces sur les fesses la cravache est encore bien douce car faible.
C'est l'objet idéal pour commencer avec votre soumise car pas effrayante ni d'une douleur forte.
N'oubliez pas de l'avoir tout le temps avec vous lors d'une séance de dressage.
Chose amusante n'hésitez pas à utiliser l'embout de la cravache après une séance de cravache sur l'anus de votre soumise.Idéal car bien fine cela rajoute aux plaisirs d'avant......
Il est à noter qu'il faut utiliser une position qui fait bien cambrer les fesses donc humiliante.

lundi 24 septembre 2007

Le baillon balle ou ballgag.





Voici un élément indispensable dans toute bonne séance le baillon balle.
Il est toujours agréable de bailloner sa soumise et d'écouter ses faibles gémissements lors d'une séance de cravache par exemple.
Bien sûr si la soumise est trop bavarde ou conteste trop souvent cela peut être l'accessoire idéal pour la faire taire.
Il est très plaisant de la voir ainsi en lui présentant votre fleuret devant son visage et de voir son envie de lécher et sucer mis le baillon l'en empêche.Très frustrant.
Il existe de nombreux modèles entre autre à harnais,à boule interne,à pénis interne(divinement agréable de voir sa bouche bien remplie)gonflant interne(faire gonfler le plus possible le pénis gonflant à l'intérieur de la bouche)à boule aérée (pratique en cas de vomissement)etc....Je reviendrais plus tard sur d'autres modèles tous aussi agréable à voir qu'a utiliser.
Attention:N'oubliez pas de ne pas laisser seule votre soumise en cas de vomissement cela pourrait être un risque d'étouffement ........

jeudi 20 septembre 2007

Marquis de Sade

Longtemps confinée dans l'enfer des bibliothèques, l'oeuvre de Sade, reste un sujet d'étonnement, quant à l'homme et son époque. Pourquoi le " divin marquis " a-t-il payé, par des années d'enfermement, la mauvaise conscience d'une aristocratie en train d'assister à sa propre fin?

Le mystère Sade n'est pas éclairci. On peut d'abord se demander si son oeuvre est celle d'un historien, d'un théoricien ou d'un poète; d'un sexologue décrivant en clinicien ses propres névroses et celles de ses contemporains, ou d'un romancier philosophe illustrant par des horreurs sanguinaires une conception pessimiste de la nature et de la société humaines. En un mot, le divin marquis " est-il l'historien des moeurs de son siècle ou le poète cherchant dans la sublimation littéraire un exutoire à ses pulsions? La répression qui, de son vivant, s'est abattue sur Sade et dans laquelle tous les régimes, de la monarchie à l'Empire, ont vertueusement communié, suggère que l'individu et ses écrits étaient perçus comme un danger réel et immédiat qu'aucun pouvoir ne pouvait tolérer.

De l'âge de trente-deux ans, date de son premier internement, à soixante-quatorze ans, âge de sa mort, Sade n'a connu que douze ans de liberté. Il a enduré toutes les formes arbitraires de la répression, les lettres de cachet de l'Ancien Régime, les emprisonnements presque toujours mortels de la Terreur, les internements despotiques du Consulat et de l'Empire. Rejeton d'une famille ancienne mais sans grand éclat, Donatien-Alphonse-François de Sade (1740-1814) pouvait s'enorgueillir d'une filiation illustre, celle de la belle Laure, héroïne des sonnets de Pétrarque, et d'une alliance prestigieuse, presque royale, celle des Condé, branche de la maison de Bourbon. Il devait laisser à la postérité un nom honni des honnêtes gens, vénéré des poètes qui virent en lui le modèle des libertins orgiaques et saturniens.

Sa biographie importerait peu si elle n'expliquait son destin tragique. Né pour la joie et le succès, sa vie s'écoule dans l'enfer des cachots et des hospices. Élevé à l'hôtel de Condé dans la familiarité du prince de Bourbon; formé par les jésuites à Louis-le-Grand, à qui il devra l'amour du beau langage et une dialectique rigoureuse; sous-lieutenant à quinze ans, capitaine à dix-neuf, il préfère la fréquentation des bordels parisiens - les plus raffinés d'Europe, les mieux pourvus en jolis sujets, les plus inventifs en plaisirs inédits - à la vie de garnison, et le commerce des danseuses à la fréquentation de ses pairs.

Il se fait ainsi, à un âge encore tendre, une solide réputation de débauche, ce qui ne l'empêche pas de convoler en justes noces avec la fille d'un riche robin, président à la Cour des aides de Paris, Renée- Pélagie de Montreuil. Loin de l'assagir, le mariage le stimule, il court les prostituées, fréquente assidûment chez la Brissault, la maquerelle des snobs, et abrite ses nombreuses aventures dans des maisons qu'il loue à Paris, à Versailles, à Arcueil. Quatre mois après son mariage, à la suite de débauches indiscrètes, il subit un premier emprisonnement, fort bref, au donjon de Vincennes. Mais la première "affaire " sadique date de 1768.

La légende s'en empare aussitôt pour faire du marquis libertin un ogre assoiffé de sang, un Gilles de Rais des temps modernes. Mme du Deffand s'en fait l'écho horrifié et Restif de la Bretonne magnifie une simple scène de flagellation en séance anatomique de vivisection humaine. L'histoire serait banale et ne mériterait qu'une brève mention, n'était le relent de soufre qui s'en dégage et qui explique, sans doute, la sévérité de la sanction. Elle se passe, et ce n'est certainement pas un hasard, le dimanche de Pâques.

Rose Keller, jeune femme de trente ans, demande l'aumône place des Victoires; elle est à la dernière extrémité de la misère et peut-être tentée par la prostitution, susceptible en tout cas d'accepter en passant une partie de libertinage. Sade l'aborde, s'engage à l'employer dans sa maison en qualité de gouvernante et, sur son acceptation, la conduit à Arcueil, lui fait visiter sa maison, l'entraîne dans une chambre, l'attache sur un lit, la fouette cruellement, enduit ses blessures de pommade, recommence jusqu'à l'orgasme, menace de la tuer si elle ne cesse de crier et se propose, puisqu'on est à Pâques, de la confesser lui-même.

Rose réussit à s'enfuir par la fenêtre, ameute le village; une procédure s'ensuit, à la suite de laquelle Sade est interné pendant sept mois. Punition rigoureuse eu égard à la qualité du condamné et à l'indulgence dont on faisait généralement preuve pour ce genre d'écarts des jeunes gens bien nés à cette époque. Dans cette sentence, la profanation de la flagellation du Christ et du sacrement de pénitence a dû peser plus lourd que la cruauté du traitement infligé à Rose Keller.

Libéré et retiré au château de La Coste dans le Vaucluse, Sade organise en 1772, à Marseille, une nouvelle facétie libertine. Il s'agit, cette fois, d'une bacchanale grandiose avec un bataillon de prostituées dont le caractère crapuleux est accru par la participation d'un laquais du marquis à la célébration des rites orgiaques. Sade s'y livre à la flagellation active et passive, à la sodomie homosexuelle (crime alors puni de mort en principe, mais les puissants ne sont jamais poursuivis). Pour corser les plaisirs, il offre aux filles à profusion des bonbons cantharidés, réputés aphrodisiaques. Lune d'elles en est incommodée et est prise de vomissements. L'affaire fait du bruit. Accusé d'empoisonnement et de sodomie, Sade est condamné à mort par le parlement de Provence et exécuté ainsi que son valet... en effigie.

Il a eu, en effet, le temps de fuir et coule des jours heureux en Italie où il est passé avec sa belle-soeur qui prend part, semble-t-il, non seulement à ses voyages, mais à ses plaisirs. Sa belle-mère, qui enrage, le fait activement pourchasser et joue de son influence pour obtenir une lettre de cachet. Jusqu'en 1775, il joue à cache-cache avec la justice et les policiers qui le poursuivent. D'abord pris, puis libre à la suite d'une évasion romanesque, il se cache à La Coste avec sa femme qui participe aux parties fines qu'il organise avec cinq très jeunes filles engagées à son service. Celles-ci finiront par dénoncer ses orgies.

Arrêté en 1776, il est conduit à Vincennes, puis à la Bastille où il reste jusqu'en 1788, puis à Charenton d'où il ne sort que le 2 avril 1790 en vertu du décret de l'Assemblée nationale abolissant les lettres de cachet.

Une condamnation à mort et quinze ans de réclusion pour des actes de libertinage certes audacieux, pervers si l'on veut, mais en aucun cas meurtriers, voilà qui est chèrement payer des fantaisies sexuelles dont on trouvait l'équivalent, à la barbe de la police et presque avec sa protection, dans tous les bordels à la mode, chez les Gourdan et les Brissault, et qui n'ont rien à voir avec les véritables actes de sadisme mortel auxquels se livraient, en toute impunité, des contemporains mieux protégés que le marquis de Sade et mieux à l'abri des persécutions d'une belle-mère qui s'était prise pour son gendre d'une aversion grandissante.

L'opinion, exaspérée par les folies commises chaque jour dans l'entourage même du roi et par l'indulgence dont la justice faisait preuve à l'égard des grands, semble avoir fait pression sur les autorités pour frapper Sade là où les autres étaient épargnés. Mme de Saint-Germain écrivait à l'abbé de Sade, oncle du marquis, au lendemain de l'affaire Keller " fi est victime de la férocité publique l'affaire de M de Fronsac2 et de tant d'autres ajoute encore à la sienne: il est certain que, depuis dix ans, il est inconcevable tout ce qui s'est fait d'horreur par les gens de la cour ".

Rien, dans la vie de Sade, ne révèle plus que ce qui vient d'être conté. Jamais il ne s'est livré à aucun crime, à aucune folie comparables à ceux qu'il décrivit dans Justine, encore moins aux hécatombes sanglantes de l'Histoire de Juliette qui dépassent, il est vrai, tout ce que l'imagination la plus déréglée est capable d'enfanter. On peut ajouter foi à sa confession; elle est corroborée par tout ce que nous savons de lui " Oui, je suis un libertin, je l'avoue, j'ai conçu tout ce qu'on peut concevoir dans ce genre-là; mais je n'ai sûrement pas fait tout ce que j'ai conçu et ne le ferai sûrement jamais. Je suis un libertin, mais je ne suis pas un criminel ni un meurtrier. "

La Révolution lui avait rendu la liberté. La Terreur devait la lui reprendre. Ce n'est pas le lieu d'examiner ici son attitude politique, du reste souvent contradictoire. Révolutionnaire ardent, mais peut-être autant par opportunisme que par conviction, il fut le secrétaire puis le président actif et considéré de la section des Piques (place Vendôme).

Arrêté comme suspect en décembre 1793, Sade fut sauvé de l'échafaud par le 9-Thermidor et la chute de Robespierre. Rendu à la liberté le 15 octobre 1794, il connut quelques années de tranquillité, d'ailleurs assombries par des ennuis financiers, qu'il partagea avec une femme aimable et dévouée, Marie-Christine Quesnet, jusqu'en 1801. Le nouveau régime, le Consulat, le fit alors arrêter comme l'auteur d'ouvrages obscènes et incarcérer à Sainte-Pélagie, puis à Bicêtre. En 1803, il fut transféré à la maison de santé de Charenton où le théâtre devint sa principale distraction et où il devait mourir, réputé fou, sans avoir recouvré sa liberté, le 2 décembre 1814. Sade n'est pas l'auteur, mais seulement le concepteur littéraire des atrocités commises dans ses romans, et les plus terribles sortent tout droit de son imagination exaltée et de ses fantasmes aiguisés par la réclusion. Toutefois, il précise à maintes reprises que le modèle existe ou a existé et fait de fréquentes références à des contemporains.

Et, en effet, la seconde moitié du 15e siècle apparaît fort trouble les instincts les plus secrets et les moins avouables semblent se déchaîner dans une sorte de corruption généralisée, surtout dans la société dorée. Cette période, qui fait irrésistiblement penser à la fin d'un monde, correspond pour le moins à une démoralisation profonde des élites les plus proches du pouvoir. Les exemples abondent de cas de sodomie et d'inceste jusque sur les marches du trône. Peut-on dire, pour autant, qu'il existe alors une réalité sociale du sadisme et que Sade n'a eu qu'à puiser dans les tableaux vivants que lui offraient ses contemporains?

Les bordels parisiens, qu'il a fréquentés assidûment, et les prostituées de toute sorte - elles sont trente mille à Paris à la fin du siècle - lui ont certainement fourni une matière première abondante. Chez la maquerelle Gourdan, on peut se livrer à toutes les excentricités; dans un des salons, se trouve une merveille, le fin du fin en matière d'érotisme à la mode un fauteuil à bascule où, dès qu'elle est assise, la patiente est renversée, jambes écartées, pieds et poings liés, et violée sans résistance. Le duc de Fronsac, inventeur ingénieux de cet appareil à supplice, peut ainsi venir à bout des plus récalcitrantes. On trouve aussi, dans cette aimable maison, des pastilles dites " à la Richelieu", dragées de cantharide et bien entendu des verges pour la flagellation.

Tout cela ne constitue encore que des saturnales ordinaires, bien connues de Sade puisqu'il partageait les orgies du duc de Fronsac et du prince de Lamballe. Mais les crimes ? On sait que Richelieu, libertin élégant mais cruel, aimait à voir pleurer les femmes qu'il tourmentait. On connaît l'histoire de ce conseiller au Parlement qui maltraita une jeune fille avant de la violer. On cite un cas d'anthropophagie dans les Pyrénées où un certain Biaise Ferrage tuait et mangeait des jeunes femmes. La cruauté sadique poussée à son dernier période, on a trouve chez le comte de Charolais (1700-760). Ses orgies lui semblaient fades et incomplètes si le sang ne coulait pas au milieu de ses pires excès, il abattait à coups le fusil ce qui se présentait à sa vue, passants ou couvreurs de toit. Il tourmentait aussi les femmes et un jour, en veine d'inspiration, avait flambé une jeune fille comme un poulet.

Mais les grandes scènes sanglantes de Histoire de Juliette, Sade a pu les prendre ailleurs que dans les bordels et chez les roués. L'Ancien Régime a offert à la foule fascinée le spectacle des fastes cruels de exécution de Damiens, et la Révolution surenchérit sur tout ce que l'on a vu depuis la Saint-Barthélemy avec les massacres de la Glacière à Avignon et les massacres de septembre où les bourreaux se livrent sur des corps de femmes aux horreurs libidineuses du plus révoltant sadisme.

Sade a donc pu transposer en scènes résolument érotiques les troubles atrocités auxquelles participaient, à la faveur du désordre et de la peur, de paranoïaques assassins pris de vin et de fureur. Sade a été la bête noire, le bouc émissaire, la victime de l'Ancien Régime finis-sant, au moment où celui-ci, voyant le monde qui l'étayait crouler de toute part, tentait de sauver son existence dans l'ins-tauration d'un ordre moral destiné à mas-quer sa faiblesse et son épuisement. Le règne de Louis XVI marque une recrudescence de sévérité à l'égard des écarts de la jeunesse, et les débauches qui jusqu'alors méritaient l'indulgence - du moins chez les gens bien nés - font désormais l'objet d'une solide répression. Mirabeau et tant d'autres qui passent une grande partie de leur vie en prison sont là pour en témoigner.

Dorénavant l'on craint, dans une société fondée sur un pouvoir sans frein et sur le privilège mais qui n'est plus assurée de son bon droit, que le libertinage, surtout lorsqu'il se colore des excès du sadisme, n'introduise un élément de désordre auquel le régime et sa hiérarchie ne survivraient pas. Si l'establishment lui-même est gangrené, les risques de dissolution et d'effondrement se multiplient et s'aggravent.

C'est que Sade représente un danger réel, qui amplifie et dénature les risques que faisait déjà courir aux institutions et à la société la tradition érotique romanesque du 18e siècle. Celle-ci inscrivait dans son dessein révolutionnaire la revendication de la liberté naturelle du plaisir. Sade, qui connaissait bien cette littérature libertine, en a retenu la grande leçon la morale est une inconnue pour la nature. Les Crébillon et les Nerciat, les d'Argens et les Mirabeau l'avaient dit et répété. En prêchant la liberté sexuelle, les libertins du siècle des Lumières avaient contribué à l'épanouissement d'un individu libéré de tous les tabous, de toutes les oppressions, de tous les préjugés.

Mais ce qui restait gracieux et presque anodin chez ses devanciers prend chez Sade les teintes extrêmes d'une conception pessimiste et presque horrifique de la nature dont l'indifférence monstrueuse autorise non plus seulement la liberté du plaisir, mais la libération de tous les désirs. Les libertins avaient flatté les déviances sexuelles, sacrifié à la sodomie, magnifié l'inceste. Sade prône le déchaînement des instincts les plus criminels comme complices du crime permanent perpétré par une nature dont l'insouciance n'a d'égale que la cruauté. La nature, chez Sade, tourne en dérision, condamne, au nom de la liberté, tout ordre non naturel, politique, social ou moral. Le crime est son ordre ; il se confond avec la vie.

L'individu, dans cette fantastique fantasmagorie sanglante, a tous les droits, et la société, construction artificielle, n'est qu'une machine à réprimer que la nature ignore et que le fort méprise les convenances lui paraissent ridicules, les vertus sont des vices et les crimes des vertus. La saine philosophie veut que l'on cultive ses penchants les plus pervers car c'est dans le désordre seulement que réside le bonheur. " La véritable sagesse ne consiste pas à réprimer ses vices, parce que les vices constituent presque l'unique bonheur de notre vie, ce serait devenir son bourreau que de les vouloir réprimer ".

Le culte de la liberté et de la morale naturelle aboutissait donc à l'éloge du crime, et Noirceuil, dans l'Histoire de Juliette, tirait la leçon de son expérience, leçon qu'aucun pouvoir ne pouvant tolérer, qu'aucune société ne pouvait admettre et qui devait nécessairement, quelle que fût la forme du régime, conduire son auteur en prison.

Guy Chaussinand-Nogaret
Professeur à l'École pratique des hautes études en sciences sociales

Tiré de : "Les Collections de l'Histoire (juin 1999)"

L'art de la fessée 1

Voila ce qu'il arrive quand on est pas sage.....

Peau Divine.


Ton corps brille de couleurs étranges
Fait de dessins magiques et enivrants
Je ne me lasse te les caresser
Et de découvrir à chaque recoins
Un autre tatouage révélant ta beauté

Attachée ainsi
Et cambrée par le désir des cordes
Tes images prennent vie pour gouter
Au plaisirs sucrés salés de mon fleuret

Ton corps fait onduler tes sublimes peintures
Ne laissant apparaitre que tes soupirs de désirs
Nos regards ne font qu'un lors de ton empalement
Je vois une larme couler d'amour

Tu me supplies de te détacher
Pour prendre les choses en main
Je refuse et m'enfonce en toi plus encore
Tu te débats tu te rebelles et les corde t'enlacent alors

Sous l'envie tu te laisses aller
Alors ton corps se transforme
Tu deviens une oeuvre d'art vivante
Dont tes divins tatouages ne font que ressortir ta beauté

Je sombre enfin en toi
Et dans un dernier soubresaut
Je détache tes liens
Et j'embrasse tendrement ta poitrine de mille feux.....

mercredi 19 septembre 2007

CONTRAT DE SOUMISSION Ce présent contrat engage , la soumise, et le Maître à participer totalement au bien être des deux co-contractants par le respect de ces règles se fondant sur le principe d’une relation d’autorité où le dominant s’engage à conduire la soumise aussi loin que possible dans son besoin de connaissance de soi à travers l’obéissance à son Maître. Cette relation soumise et Maître à pour objectif d’intensifier par toutes les formes possibles, la force de la relation, pour la vivre pleinement. Si le caractère cérébral est à la base de ce contrat, toutes les formes de domination seront exercées de façon proportionnelle à l’amour des co-contractants l’un envers l’autre. 1 – Durée du contrat Ce contrat prendra application dès sa signature. La résiliation du contrat devra être acceptée par les deux parties. La partie voulant cesser le contrat, s’engage à argumenter et prendre en compte les motifs de l’autre contractant ainsi qu’une période de préavis d’un mois. Une période de suspension de contrat peut être décidé d’un commun accord. Si, d’un commun accord, résiliation il y a, elle ne mettra en aucun cas leur couple en péril. 2 – Règles Inconditionnelles LA SOUMISE accepte parfaitement les règles inconditionnelles qui lui sont dès cet instant imposées et qui, pour l'essentiel, se définissent comme suit : La soumise : - fait confiance en son Maître pour qu’il juge des limites de celle-ci - reconnaît que son but unique est d'obéir, servir, honorer et donner du plaisir à son Maître, ou aux personnes choisies par son Maître - reconnaît par avance que son Maître est souverain, et elle ne contestera à aucun moment et en aucun lieu ses paroles, ordres et décisions - accepte sans condition par les présentes les ordres et désirs de son Maître - sera punie de tout manquement aux ordres par son Maître - se doit d'être à tout instant disponible pour recevoir les plaisirs et punitions de son Maître - accepte que le Maître dispose de son corps à chaque instant et selon son bon plaisir - devra exécuter les ordres de son Maître dans l'intimité comme dans les lieux publics, - accepte sans condition les règles d'humilité et de servilité qu'impose sa condition envers son Maître - accepte sans restriction d'être offert sexuellement pour des périodes plus ou moins longues aux femmes et aux hommes que le Maître choisit - s'interdit de contester ou de contrarier par quelque moyen que ce soit les ordres et les volontés de son Maître - est autorisé exceptionnellement à demander un arrêt d'une pratique ou d'une punition en cours de réalisation en utilisant le mot de code : "un, deux, trois" à l'exclusion de tout autre mot. Elle devra alors immédiatement suggérer une autre pratique ou punition. Le Maître restera libre d'accepter la pratique ou punition suggérée en remplacement, ou d'en choisir une autre - Le Maître offrira à LA SOUMISE des périodes de liberté pendant lesquelles elle peut s'exprimer en sa présence ouvertement et librement. Ces périodes de libertés ne seront sanctionnées d'aucune punition. Il est cependant convenu que LA SOUMISE continuera à s'adresser à son Maître avec amour et respect en tout temps et que tout manquement à cette règle sera punie ultérieurement 3 – Lieux d’application du contrat La norme est l’application totale de ce contrat. Cependant, afin de préserver la vie sociale de LA SOUMISE et du MAITRE, une application limitée peut s’appliquer dans des situations précisées ci-dessous. Application limitée En famille et au travail: - Aucun article du présent contrat n'a pour dessein de nuire à la carrière professionnelle de LA SOUMISE. Le Maître souhaite que LA SOUMISE travaille normalement et sans contrainte. Durant ses périodes de travail, il est permis à LA SOUMISE d'organiser ses rendez-vous et de s'habiller d'une manière convenable pour son travail. Pendant ses périodes de travail, LA SOUMISE peut répondre au téléphone et discuter affaires sans la permission explicite de son Maître. Le Maître ne pourra se prévaloir de ce contrat qu’à la condition qu’en aucune manière la famille ou l’employeur ne puisse s’apercevoir de cette relation sauf demande explicite de LA SOUMISE. En lieu public : Si l’image de LA SOUMISE sera en permanence soignée allant vers une grande féminité, un fétichisme poussé, les pratiques de soumission ne devront pas être faites auprès du public si son image peut être mise en cause ou s’il existe un risque de trouble public. L’acceptation d’LA SOUMISE sera explicitement nécessaire en cas d’atteinte à l’image. Les limites devront être clairement défini pour les soirées fétichistes ou SM. Relation multiple SM et application du contrat. En cas de relation dans un cadre SM et fétichiste avec un tiers, l’accord de LA SOUMISE sera nécessaire si le ou la tiers domine. À elle et au Maître d’en fixer les limites. Si le ou la tiers est soumis, le contrat peut continuer de façon à permettre à la soumise de prendre le rôle d’une totale dominatrice ou d’une soumise. Atteinte corporelle. Dans le cadre de la domination, le tatouage d’LA SOUMISE fera l’objet d’un soin particulier afin de ne pouvoir, en aucun cas le détériorer. La poitrine de LA SOUMISE fera aussi l’objet d’attention mais cela n’empêche en rien les bondage, cire, ou pinces à condition de ne pas abîmer les seins. Les pratiques SM ne devront pas porter atteinte d’une façon générale au corps de LA SOUMISE en entraînant des modifications à long terme. 4 – Règles de vie Si la soumission peut-être réalisée lors de séances, une application de règles permanentes sera établie afin d’affirmer et de renforcer ce lien fort unissant les contractants. Tenues Elles devront être toujours acceptées par le Maître. Cette règle s’applique en fonction du lieu d’application du contrat ci-dessus. Ainsi le Maître ne pourra pas exiger une tenue trop courte ou trop sexy en réunion de famille ou sur le lieu de travail sauf accord explicite de LA SOUMISE. En revanche la tenue peut être totalement définie par le dominant lors d’une application totale du contrat. Sera recherchée de façon générale par la soumise :  Des tenues féminines et attirantes  Des tenues mettant en valeur sa poitrine, ses hanches  Des tenues sexy, moulantes, fetish. Conduite à tenir D’une façon générale, et dans les cadre intime et public, la soumise devra prendre l’habitude d’obéir sans poser de questions, de faire plutôt que de choisir. Aucun ordre ne peut être contesté sur place. En cas d’application limitée du contrat tout refus, qu’il soit a posteriori valide ou non sera sanctionné. L’obéissance sera autant cérébrale que physique. Sans que rien de soit précisé, LA SOUMISE veillera à chaque instant au bien être de son Maître. Elle devra rester disponible rapidement sans remettre en cause les décisions prises. Règles générales Une liste de règles à respecter fera l’objet d’un document annexe. Dans celui-ci sera consigné toutes les règles à respecter. 5 – Domaine d’application du contrat Domination physique : Le corps doit être à la disposition de tout travail physique décidé par le Maître. Les objectifs que LA SOUMISE se doit d’atteindre en se confiant totalement à son Maître sont : - Supporter les fessées, le martinet et la cravache sur l’ensemble du corps (notamment fesses, cuisses et dos) de façon de plus en plus poussée. La possible douleur immédiate des coups ne sera pas en elle-même un critère de limite. Seule la capacité à endurer de longues et sévères séances sera prise en compte. - Le bondage prendra une place importante dans la vie de LA SOUMISE. Qu’il s’agisse de cordes, de bracelets en cuirs maintenant les poignets, chevilles, cou, bassin, barres d’écartement, de chaînes, de carcan, où de tout autre moyen de contraintes, la soumise se doit de se laisser totalement entraver et s’engage à ne pas supplier le Maître de la libérer, quelle que soit la durée de l’épreuve. - Habituer son corps à supporter les pinces aux seins. Cette pratique nécessaire sera néanmoins réalisée que très progressivement, en fonction des capacités de LA SOUMISE - Le corps de LA SOUMISE devra s’assouplir de façon permanente. De même, la réduction de son tour de taille par le port de corset sera recherchée. - Le port d’entraves (collier, chaîne, laisse) contraignantes sera utilisé pour l’éducation d’LA SOUMISE Domination sexuelle : - Les trois orifices de LA SOUMISE doivent être offerts au Maître sur simple demande de ce dernier. Il se réserve le droit de les pénétrer ou de les dilater selon ce qui est bien pour l’évolution de LA SOUMISE. Aucune autre personne et sous aucun prétexte n’aura le droit d’utiliser l’un des trois orifices de quelque façon que ce soit : baiser, cunnilingus, fellation, caresses, pénétrations. Seul un accord explicite du Maître permettra l’utilisation de quelque manière que ce soit de l’un des orifices par un tiers. - La vagin devra être épilé, seul un petit triangle pubien sera autorisé. Une dilation jugée respectable par le maître devra être recherchée. - L’anus devra être lisse et pouvoir supporter la pénétration anale ainsi que les godes aussi aisément que le vagin. - La bouche devra être à la totale disposition du Maître à tout moment. - Le Maître et ses amis pratiqueront les rapports sexuels de leurs goûts et de leur choix avec LA SOUMISE, qui se doit de les accepter tels quels. Domination extérieure : Dans le cadre de la domination de LA SOUMISE, l’exhibition prendra une part - progressive à sa formation sous réserve de ne jamais risquer un attentat à la pudeur. Le Maître prendra en considération, avant tout ordre qu’il donnera, le fait que LA SOUMISE n’apprécie pas l’exhibition et elle devra en conséquence s'exécuter.En présence de tout autre personne, toute demande de la part du Maître envers LA SOUMISE ainsi que le respect de toutes les règles de conduites qui seront édictées devra être exécuté immédiatement. Les vidéos et les photos de LA SOUMISE ne seront pas diffusées, sauf accord de LA - SOUMISE. Domination Cérébrale : Si le corps de LA SOUMISE est totalement dévoué à son Maître et qu’il peut en user comme il l’entends, la soumission cérébrale devra elle aussi être totale. LA SOUMISE accepte de confier sa capacité de décision à son Maître et s'en remet totalement à lui : - Les frustrations seront pratiquées comme l’impossibilité de parler, de le regarder dans les yeux afin d’augmenter son plaisir. - LA SOUMISE devra sur demande du Maître, réaliser les envies de celui-ci alors qu’il les donnera à distance (téléphone, lettre, email,…) - Les insultes, humiliations seront acceptées et prises comme un gage d’intérêt du Maître. LA SOUMISE devra accepter un langage de plus en plus direct. - LA SOUMISE s'engage à accepter de plein droit d'être appelé par : Chienne, Esclave, Objet, Salope, Pute et par tout autre nom souhaité par son Maître; et ceci en tout lieux et à toute heure du jour et de la nuit, et même en public. - Les règles de comportements devront être en permanence appliquée. Si lors de l’absence du Maître LA SOUMISE, ne peut en appliquer une, même à juste titre, le Maître devra en être averti dans les plus brefs délais et décidera si une sanction se doit d’être appliqué. 6 - Sanction pour le nom respect d’une règle. Au titre des punitions, LA SOUMISE accepte pleinement : - D'être lié avec des cordes, ou chaînes, de porter aux poignets, chevilles et cou des fers et ceci même sur une longue période de temps, et d'être privé de toutes libertés corporelles et ceci même sur une longue durée de temps. De la même manière, LA SOUMISE accepte toutes formes de suspensions, momifications, plâtrage, bondage. - LA SOUMISE accepte de rester ainsi privé de tout mouvement même sur du long terme et en toute place et lieux choisis par le Maître, et ce même dans les lieux publics. - LA SOUMISE accepte d'être séquestré, et/ou d'être enfermé dans tout espace souhaité par son Maître et ceci en tout lieux et à toute heure, et même en public. - Plus généralement, LA SOUMISE accepte la douleur comme étant une pratique au titre de la relation sadomasochiste qui existe entre Maître et esclave, le Maître ayant seul le libre choix de la nature, de l'intensité et de la méthode employée à ces fins de recherche de douleur. LA SOUMISE accepte sur le seul choix de son Maître toute forme d'humiliation, - exhibition, dépersonnalisation, mise à disposition d'autrui que le Maître décidera ou choisira pour son esclave. - LA SOUMISE accepte par avance toutes autres pratiques et punitions choisies par son Maître, et ceci en tout lieux et à toute heure du jour et de la nuit, et même en public. De la même manière, LA SOUMISE accepte que le Maître utilise sur lui, ou lui fasse porter, tous matériels, objets, accessoires, vêtements de toutes formes, coupes ou matières que le Maître décidera ou ordonnera. En cas de non respect des règles de la part : - Du Dominant : LA SOUMISE n’a pas à respecter l’ordre donné et peut décider la suspension du contrat pour une durée maximum de 12h. Après ce délai le dominant pourra justifier son attitude. Si la soumise lui donne raison, elle devra s’acquitter de l’ordre qu’elle avait refusé et être sanctionné. Si le dominant avait tort, la suspension du contrat pourrait être prolongé sous forme de sanction contre le dominant pour une durée ne pouvant pas excéder 1 semaine. La durée devra être déterminé par les deux parties - De la soumise : Si la soumise n’accepte pas l’application d’un ordre donné par le dominant, la sanction ser double. La première sanction se déroulera le plus rapidement possible. Une seconde sanction sera effectuée en fin de semaine regroupant toutes les fautes commises durant la semaine. LA SOUMISE se doit de tenir le compte des fautes et sanctions. - : Discussion – Retard Refus retard d’exécution supplémentaire Sanction immédiate - Selon le bon vouloir de son Maitre les punitions seront variables et divers.

Flower and Snake




Comme son titre l’indique, Flower and Snake est une nouvelle adaptation – très libre et moins complexe – du roman de Oniroku Dan après celle de Masaru Konuma, réalisée dans les années 70 qui passe aujourd’hui pour un classique. Identiquement, le film relate le calvaire sexuel d’une femme mal mariée et accessoirement ancienne danseuse, vendue à des yakuzas menés par un vieux grabataire pervers pour éponger la dette du mari. Motif : cette femme-là titille sacrément la libido du vieil homme. Ne pas croire à de l’opportunisme en bobine : cette version entretient des corrélations avec les autres films du réalisateur Takashi Ishii. Qui, depuis Gonin, n’a cessé de s’interroger sur la condition des femmes dans une société nippone rongée par un machisme vociférant. Si le film n’est pas exempt de faiblesses, il contient un argument de poids avec Aya Sugimoto, une actrice sublime, ici souvent dévêtue, confrontée à toute une série de perversions et de supplices érotiques que l’on peut trouver excitants et/ou dérangeants. Le film est disponible en septembre prochain chez l’éditeur Kubik avec un documentaire sur le cinéma érotique nippon et un livret. A noter de sublime passage sur la fessée,en un mot à avoir dans sa dvdthéque foi de Marquis.........